La crise Iraquienne en context

Par Ulli Diemer
12 mars 2003


Un état solitaire, lourdement armé avec des armes de destruction massives, ouvertement méprisant des lois internationales et des Nations Unies et avec une réputation menaçante d'invader d'autres pays et à plonger le monde dans une crise.

Comment le monde doit il réagir à cette menace? Que peut ont faire à propos des États Unies et leurs ambitions ouvertement impérialistiques?

Pendant que les gouvernements, et des dizaines de millions de citoyens ordinaires à travers le monde, travaillent durement pour éviter la guerre, et cependant la guerre a déjà commencé. Les avions Américains et Britanniques bombardent les défenses Iraquiennes dans les zones de vols interdits quotidiennement pour ouvrir la route à leur invasion planifiée. Les forces spéciales Américaines sont déjà sur le terrain à l'intérieur de l'Iraq, prêt à prendre les champs de pétrole aussitôt que l'invasion commence. Les troupes Américaines sont actives dans les zones démilitarisées entre le Kuwait et l'Iraq, en violation de l'entente du cessez le feux des Nations Unies, déchirant la clôture des frontières pour ouvrir un chemin pour les tanks.

Pour être plus précis, cependant, ce qui se prépare n'est pas une guerre, mais un massacre. Malgré toutes les rhétoriques sur les armes Iraquiennes, la vérité est que l'Iraq est essentiellement sans défense contre la masse américaine. Selon les Américains, 80% de la capacité militaire Iraquienne a été détruite durant la guerre de 1991. Douze ans de désarmement et de sanctions les ont réduis encore plus à cette capacité. Il est important de se souvenir que durant la guerre de 1991, quand les militaires Iraquiens étaient beaucoup plus puissants et mieux équipés qu'ils le sont maintenant. L'armée Iraquienne entière a tué un peu moins qu'une centaine de soldats américains en combat. Par contre les Américains et les alliés ont tué 1000,000 soldats Iraquiens, incluant un grand nombre qui s'enfuyaient ou voulaient se rendrent, et d'autres encore qui ont été délibérément ensevelis vivant par les tanks américains armés d'une charrue à l'avant. Les soldats américains jubilants, font allusion à leur folie meurtrière à une chasse à la dinde. Ce n'est donc pas surprenant que les Américains insistent que leur personnel soit dispensé de la juridiction de la cour internationale établie pour poursuivre les crimes de guerre.

Les plans américains pour cette guerre, c'est-à-dire pour son attaque sur un pays qui ne peut se défendre et donc demande à un bombardement massif sur une échelle jamais vu auparavant. Des centaines de missiles de croisière par exemple, sont lâchées d'ès les premiers jours de l'attaque. Ceux qui survivent le premier assaut, devront se débattre pour survivre dans les villes o ù il n'y à aucun moyen de s'enfuir et où les provisions d'eau potable, le système d'égout, le quadrillage électrique ont été délibérément détruites. Les dirigeants américains disent qu'ils sont complètement indifférents au coût humain du à leurs actions. On leur a demandé après la guerre de 1991 combien de soldats américains ont été tués par l'armée américaine, le général Colin Powell à répondu avec insouciance : «  Le nombre ne m'intéresse même pas. »

Ce don les dirigeants américains sont vraiment intéressés, est le butin de la guerre. Les compagnies américaines ont déjà décerné des contrats pour la reconstruction de l'infrastructure dont les Américains ont l'intention de détruire. Des plans sont en place pour prendre contrôle du pétrole Iraquien et d'utiliser les profits pour se rembourser des dépenses encourues durant la destruction de l'Iraq. Les concessions pétrolières qui ont été achetées par des compagnies françaises et russes doivent être saisies et données à des compagnies américaines qui sont proches avec le président Bush, le vice-Président Cheney et d'autres hauts fonctionnaires administratifs importants.

Les ambitions américaines ne sont pas limitées seulement sur l'Iraq, même si la crise Iraquienne marque un tournant. Les Américains déclarent ouvertement qu'ils ne sont plus simplement intéressés à être le pays prédominant dans un système d'institutions internationales permettant à d'autres pays un certain degré d'autonomie et de pouvoir et qui peuvent poursuivre leurs propres intérêts. Les règle du jeu ont fondamentalement changées. Les Américains déclarent qu'ils ont l'intention de gouverner le monde comme bon leur semble, sans attachements à aucune institutions multilatérales, et sans aucune règle exceptée celles dont ils ont proclamé, et donc, ils peuvent changer ou ignorer à leurs grés et selon leurs intérêts. Les Nation Unies auront le droit de continuer à fonctionner seulement si ils deviennent un instrument des politiques américaines. D'autres institutions internationales comme l'Organisation d'Échange Mondial, devront adopter des politiques dictées par des corporations américaines ou sinon de rester sur la touche.

Encore plus effrayant, les États Unis déclarent qu'ils ne veulent plus se soumettre aux traités internationaux qui interdisent d'utiliser des armes biologiques, chimiques et nucléaires et de ne pas utiliser les espaces à des fins militaires.

Les États Unis sont activement en train de tester de nouvelles générations d'armes nucléaires et biologiques. Ils ont refusé de ratifier le traité international mettant hors la loi toutes armes nucléaires. Quand l'Iraq a soumit son rapport sur son programme d'armement au Nations Unies, les fonctionnaires américains ont enlevés le rapport des mains des fonctionnaires des Nations Unies et l'ont censuré avant qu'ils le libèrent aux membres des Nation Unies. Les portions censurées montraient en détail les expertises et les matériaux dont l'Iraq a reçu des compagnies américaines et britanniques démontrant comment développer des armes chimiques et biologiques.

En même temps, des documents actifs de planifications parlent ouvertement d'utiliser des armes nucléaires dans des frappes préventives contre les états qu'ils considèrent comme une menace sur leur sécurité.

Encore plus dangereux pour la survie de la planète sont les plans pour militariser les espaces dans lesquelles les Dr Strangelove dans l'administration américaine essayent de les mettre en marche. Les armes de destruction massives doivent être en orbite en permanence, prête à être utilisées à tout moment contre les états filous qui sont considérés comme une menace contre les États Unis. Des gens qui ne peuvent retourner leurs astronautes vivants, nous assurons qu'ils peuvent garder des armes nucléaires en orbite en toute sécurité et sans aucune chance de mésaventure.

Les dirigeant américains ne voudraient rien de plus que le reste du monde se mette en ligne derrière eux, gouvernement et citoyens partout, tous unis à apprécier leur sagesse, leur bienveillance et leur générosité et que les États Unis prennent en charge de diriger et de défendre le monde entier par lui-même. Malheureusement les étrangers et même les Américains peuvent aussi être profondément ingrats, donc des mesures doivent être misent en marche pour s'occuper du désaccord et de l'opposition. Les États Unis ne sont pas gênés pour appliquer ces mesures.

Les libertés civiles ont massivement été empiétées au nom de la prévention au terrorisme. Le pays qui emprisonne le plus ses citoyens que n'importe quel autre pays, maintenant ramassent des suspects et les enferment sans procès et sans accès à un avocat. Les lieus de détentions sont créés à l'extérieur des États Unis pour que les prisonniers de guerre sur le terrorisme puissent être emprisonnés sans aucune protection minimale et qui est la loi aux État Unis. Les tortures sont ouvertement permises. La torture elle-même n'est pas nouvelle. Le « School of the Americas ", une école américaine a une réputation horrifique pour entraîner les bourreaux, mais auparavant la torture était était officiellement dénié et considéré comme de la folie. Maintenant ceci est utilisé ouvertement et justifiée comme un outil contre la guerre sur le terrorisme.

Les États Unis croient que leur prépondérance de pouvoir économique et militaire est maintenant si puissant, qu'ils peuvent se permettrent d'agir unitallérallement. Ils croient qu'ils peuvent déchirer le système existant des institutions internationales qui ont accepté des limites à leur liberté en échange pour le support des alliés qui ont reçu un parti du profit

En imposant leur déclaration d'hégémonie globale, les Américains se comportent ainsi à cause de leur avidité et de désespoir.

La logique de l'avidité est simple : pourquoi se contenter avec la plus grosse portion de la tarte, quand nous sommes assez puissant pour prendre toute la tarte.

Le désespoir vient du fait que l'économie Américaine est dans une mauvaise passe, soutenu par les dépenses militaires et des relations commerciales inégales soutenues par le muscle Américain. Les coupes d'impôts pour les riches de Bush, les gens où les contributions pour leurs campagnes électorales on achetés aux Républicains la présidence et le contrôle du Congrès, ont plongé le gouvernement Américain dans une crise fiscale dans des proportions jamais vu auparavant. Le déficit va grossir d'année en année avec des déficits cumulatifs de $1.82 trillions prédit sur les 10 prochaines années. Sans aucun gain économique, et sans hausse d'impôts, l'argent vient seulement des atouts que les Américains ont saisis à l'étranger. Des atouts comme le pétrole Iraquien.

Le danger pour les États-Unis, dans ce qu'il fait, ne donne aux autres pays aucun choix excepté de résister. S'il n'y a même pas la prétention de co-opération multinationale, les autres gouvernements seront donc forcés à protéger leurs propres intérêts. Les Américains vont s'apercevoir que ceci va devenir une vulnérabilité économique et que ça ne peut se régler seulement par la force.

Politiquement aussi, le gouvernement Américain est vulnérable, comme aussi les gouvernements Britannique et Espagnol qui supporte les États-Unis dans leurs politiques vers l'Iraq, ceci malgré le désir opposé de la grande majorité de leur population. Ce n'est donc pas surprenant qu'un président venu au pouvoir sous des élections louches. Le Président Bush est ouvertement m éprisant du principe démocratique et de responsabilité. En s'exprimant de sa façon inimitable, il dit aux journalistes en février : » La démocratie est une belle chose et les gens ont le droit d'exprimer leur opinions. J'accueille le droit aux gens de dire ce qu'ils croient ». Mais il dit : » Le rôle d'un chef est de décider la politique selon la sécurité ». Ce qui veut dire » Je vais attaquer l'Iraq quoi qu'il arrive ».

Malgré tout ça, le peuple Américain à le pouvoir de changer le régime dans leurs pays. Pour nous, dans les autres pays, nous pouvons faire une différence en poussant notre propre gouvernement de s'opposer à cette guerre et de montrer au peuple Américain, incluant les Américains qui sont contre cette guerre est de montrer que leur gouvernement les mène vers une isolation internationale. Les Américains qui sont contre cette guerre ont besoin d'en parler pour qu'ils supportent leurs causes, ils doivent en parler pour qu'ils supportent notre cause en commun.

Nous pouvons rejeter un nouvel ordre mondial basé sur la force brutale. Nous pouvons et devons nous joindre tous ensemble à travailler pour un monde possible, juste et démocratique.


También disponible in English Iraq Crisis in Context.
Also available en español: La crisis de Irak en contexto.
Also available in Greek.