Maintenant qu'est ce qu'on fait?
Établir un mouvement social
suite aux conséquences du libre échange

Par Ulli Diemer


Les élections récentes ont été un revers très important et amers pour tous ceux qui désirent que le Canada soie plus qu'un appendice capitaliste des sociétés d'entreprises américaines.

Nous savons que l'accord du libre échange va éroder l'indépendance Canadienne qui est déjà limitée. Ce qui rendra encore plus difficile de résister la croisade néo conservatrice qui tien à éliminer tout ce qui se tient devant un profit sur le marché.

Nous allons devoir faire face à une campagne agressive pour mettre en place un système capitaliste plus pur et plus sévère où les riches deviennent encore plus riches et les pauvres et les impuissants seront blessés. Les programmes sociaux et environnementaux seront attaqués en raison de réduire les dépenses gouvernementales tout en restant compétitifs comme seront les salaires des travailleurs, leur condition de travail et les unions. C'est un phénomène mondial, pas seulement Nord américain : un besoin concerté de renverser beaucoup de gains qui ont été obtenues après la deuxième guerre mondiale.

Weathervane photo par Ulli Diemer

On dois se faire dire que l'on dois couper le déficit, mais sans hausser les taxes, spécialement les taxes des sociétés d'entreprises parce que ceci va causer le capital à se déplacer ailleurs (allez en grève, mais ils n'aiment pas l'appeler de cette façon ). Les salaires et les avantages sociaux devront être tenue bas où les compagnies irons chez des états Américaines anti-union ou des pays tiers-monde. On nous dit que l'on ne peut se payer des sauvegardes environnementales et règlements à la santé parce que ceci nous mettra en désavantage compétitif. « Faire disparaître les unions sera une part importante à leur agenda ».

La situation est loin d'être désespérée. Les groupes et coalitions qui se battrent contre le libre échange on pus élever une majorité substantielle des électeurs canadiens pour voter contre l'accord. Seulement un système électoral anti démocratique, des dizaines de milliers de dollars en publicité pour les entreprises en faveur du libre échange, ce qui a permit aux Conservateurs de Brian Mulroney d'émerger avec un gouvernement majoritaire même si ce fut élu par plus de la moitié des électeurs. Même encore, le gouvernement à pu revenir en jurant d'un bout à l'autre du pays que les programmes environnementaux, sociaux et culturels ne seront pas blessés par l'accord et que les femmes et les vieillards ne seront pas touchés.

Le document de ces promesses et la continuation de l'opposition du libre échange, peut rendre le gouvernement politiquement faible s'il rejette flagrammant ces confiances sacrées.


La naissance d'une nouvelle coalition

Dans un résultat très positif du résultat du libre échange étais l'apparition d'une coalition assez répandue pour le combattre. Les unions des travailleurs, groupes féminins, organisations environnementaux, les églises, les personnes âgées, les aborigènes, les groupes culturels et plusieurs autres travaillant ensemble pour monter l'opposition au libre échange. Et ceci n'était pas seulement une campagne nationaliste.

Plutôt c'est devenu clair que durant les élections que la majorité des Canadiens veulent vivre dans une société avec des programmes sociaux significatifs et un environnement en santé, contrairement à un où l'importance est de faire un profit à la préséance de tout.

Si nous pouvons bâtir des contacts et des alliances qui ont été fabriqués durant la campagne, nos avons le potentiel de créer un mouvement social dans ce pays qui vise plus loin que d'un seul but mais s'organiser avec un but d'une vision intégrée d'une société juste et souriante.

En effet nous sommes obligés de créer ce mouvement. Les forces néo conservatrices ont eu leur position fortifiée avec l'arrivé du libre échange, et nous allons tous être touchés par le résultat. C'est de travailler ensemble ou travailler séparément. Si le libre échange n'est pas le début d'un revers pour le cols bleus Canadiens, pour les femmes, les pauvres et les sans emploies, dans ce cas nous devons trouver des moyens de résister l'agenda des entreprises et d'avancer le notre.


Devenir un mouvement

Un nouveau mouvement social ne doit pas nécessairement être créé seulement que d'une idée embrionale. Dans plusieurs cas, il existe déjà, dans un réseau de mouvement de base à travers le pays. C'est un important début, un vrai mouvement doit comprendre et représenter des diversités d'éléments, régions, résultats, des groupes ethniques et linguistiques.Il doit être décentralisé, divers et démocratique.

Mais un mouvement embriotique social n'est pas nécessairement encore un mouvement. Ça doit s'annoncer. Ça doit arriver à une connaissance répandue de lui-même comme mouvement. De penser de lui-même comme mouvement plutôt qu'un patchwork d'un groupe aux intérêts séparés. Ça doit apprendre à se comporter comme un mouvement et devenir aussi bon à penser globalement ainsi que localement. Nous devons apprendre à travailler mieux en dehors de notre réseau. Nous devons faire un effort pour essayer de comprendre leur concertation et comment ce peut être relié au notre. Nous devons devenir meilleurs à apprendre à travailler ensemble, non pas pour faire une faveur, mais pour comprendre nos buts et intérêts qui sont inexorablement reliés.


Une nouvelle vision sociale

Pour un mouvement comme ceci, il doit avoir partage de vision, un ensemble de buts et principes qui lui donnent une vision tout en laissant de l'espace pour les différences et les autonomies organisationnelles. Ça devrait être notre objectif d'arriver à des rapprochements communs à des tactiques et stratégies et d'une plus grande ampleur possible, parce que plus nous pouvons travailler ensemble et unir nos efforts, plus notre pouvoir potentiel sera puissant. Travailler ensemble ne veut pas dire la politique d'un dénominateur le plus bas, si nous restons commis à respecter chacun nos droits, à prendre des initiatives autonomes avec un mouvement pluristique.

Quels sont les principes qu'un mouvement national unis?


Démocratie

Un thème clé est celui de la démocratie. Nous avons besoin de créer un issue de la démocratie, défier notre société de prendre sérieusement notre engagement souvent proclamé à des idéals démocratiques. Nous devons faire une issue au fait de ce qui ce passe pour démocratie est au mieux une ombre à deux dimensions de ce qu'une société démocratique doit être. Nous devons refuser de se contenter d'une version de la démocratie qui nous mène au bureau de vote pour choisir des candidats aux idées politiques similaires, avec la majorité d'élus allant vers les bancs arrière du Parlement, pendant que les décisions cruciales sont faites ailleurs, hors de porté même du contrôle minime parlementaire.

A sa place, nous devrions offrir un modèle d'une société radicalement démocratique, où les pouvoirs sont arrachés aux entreprises, les beaurocraties et les experts, et ils sont largement dispersés. Une telle société est probable seulement si on se débarrasse des inégalités de richesses et de pouvoir. Ceci veut dire un vrai engagement pour u contrôle populaire de la vie sociale, incluant le contrôle du travail, et contrôle de la communauté dans os villes et nos quartiers. En même temps les institutions et les activités, incluant l'économie et doivent être démocratiquement responsables à toute la société et ses besoins environnementaux, économiques et sociaux.

En mettant au devant une telle vision radicalement démocratique, nous devons contester l'idée que la politique est seulement les élections et les élus. Toues les décisions sociales et économiques affectent le « corps politique » et donc sont politisés, et devraient être sujet à des examens de contrôles démocratiques.

Le point spécifique du libre échange est devenu clair où comment une vision déformée de la démocratie est acceptée par les partis même qui y sont opposés. Ni les Libéraux et le NDP, n'ont jamais contesté le droit du gouvernement d'utiliser leurs majorités parlementaires de faire passer l'accord même que les Canadiens ont voté contre le libre échange. Il n'y a eu aucune contestation du parlement où n'importe quel standard démocratique aurait dû être opposés comme un flagrant abus de pouvoir. C'est clair que nous avons établi une vraie société démocratique, nous devons relever la question de ce qu'est vraiment la démocratie, et contester l'affirmation que les partis politiques de limiter la définition de la démocratie à leurs activités et perspectives étroites.


Regarder au-delà de l'État et la corporation

Un autre thème du mouvement social qui ressurgie, est probablement l'idée qu'on ne peu plus compter sur l'état et les corporations pour résoudre nos problèmes sociaux. Ceci est spécialement vrai quand toute la classe d'affaire canadienne et le gouvernement ont été très clairs pour nous faire comprendre que leur agenda est de réduire le rôle de l'état au plus bas niveau possible, excepté quand il faut assurer un climat sécuritaire envers les affaires ou des activités militaires. La classe d'affaire canadienne à évidemment conclu que leurs intérêts se tient dans l'intégration continentale, et démanteler tous les programmes qui gênent l'intégration.

La conclusion indéniable est que si ont veux poursuivre un autre chemin vers les buts économiques et sociaux, nous allons devoir forcer le pouvoir économique hors des corporations. Ce n'est pas particulièrement une situation canadienne. Quiconque est familier avec le comportement des corporations transnationales sur la scène mondial, sait qu'ils n'ont aucune alliance pour aucun pays. Au contraire ils sont conduis par leurs vrai nature : mettre nation contre nation, communauté contre communauté, en quête de concessions fissiles, plus d'assistances gouvernementales, moins de restrictions environnementaux.

Si le capitalisme d'entreprise est à la source de la misère et de l'injustice économique dans le monde, c'est aussi clair que le contrôle par l'état n'est pas une solution alternative. Les nations ont dépendu sur l'état pour être l'agent principal du développement économique et de la justice sociale est maintenant partout en crise. Un mouvement social recherche à créer une société vraiment juste et démocratique mais devra développer des alternatives concernant l'état central.


Activité économique écologiquement raisonnable et entre tenable

Les multiplications impitoyables des désastres environnementaux, menacent et dégénérèrent et ces choses nous rendent conscients qu'il faut vivre en harmonie avec la nature. Nous sommes aussi conscient que les problèmes environnementaux sont aussi des problèmes économiques. La pollution de l'air, pollution de l'eau pluie acidité, produits chimiques toxiques, la crise des ordures, destruction des forêts, l'extinction des espèces, les effets de serres, sont tous liés à des événements qui ne peuvent être soutenus. Nos efforts de nettoyer ce désordre et de garder ce qui reste des régions sauvages ne devrions pas nous distraire du besoin de changer les structure économiques qui sont inutiles et néfastes comme les productions militaires, la monoculture qui dépendent sur des quantités massive d'engrais et de pesticides, obsolescent planifiée et des plans urbains destinés à la dépendance à l'automobile.

C'est notre défi de développer de nouveaux modèles d'activités économiques qui sont durables et en balance avec l'environnement. Des modèles comme ça sont à petite échelle et décentralisés.

Ils devront être basés sur des critères aux différentes décisions. Les activités économiques devront se justifier envers les règles d'utilités sociales s'ils doivent consommer nos ressources. Ils devront nettoyer après eux-mêmes, pour qu'ils ne causent pas d'impact sur l'environnement. Ils devraient sauvegarder la santé de leurs employés et de la communauté où ils sont situés. Ils devraient être efficaces et avoir un bon sens économiquement ce qui n'est pas la même chose que la maximalisation de profits pour leurs patrons.

En autre mot, l'activité économique devrait être regardée le bien-être de toute la société et devrais être sujet à un contrôle social.


Perspective de classe

Trop souvent nous assumons que « nous y sommes tout ensemble » tout le monde dans une société qui ultime ment partage les mêmes buts. Les élections du libre échange à été un dur rappel que ce n'étaient pas le cas. Durant la campagne, les capitalistes canadiens ont déclaré presque unanimement que leurs intérêts dans un agenda social tourne autour d'un enracinement d'une société continentaliste dominée parle marché. Tout autre, incluant les conditions de vie et de travail de la majorité des canadiens, est d'être subordonné vers ce but.

La classe d'affaire est clair où sont ses intérêts. En construisant un choix viable, c'est notre responsabilité de devenir également clair, d'identifier tous ces autres groupes dans la société avec qui nous avons des intérêts en commun, et d'apprendre, à travailler ensemble avec eux. Si on peu, la voie s'ouvre sur un autre mouvement social qui réunissent ensemble des cols bleus, fermiers, aborigènes, les pauvres, les environnementalistes les groupes féminins et bien d'autres.


Solidarité et l'Internationalisme

Dans les années prochaines ils vont indubitablement faire des tentatives de couper les dépenses sociales, de privatiser les services sociaux, et à attaquer les unions. Notre réponse doit être de se tenir ensemble, travaillant la solidarité, de se souvenir du vieux slogan des unions « une blessure sur un est une blessure sur tous ». Ce sera un vrai test de notre mouvement en émergence, qui sera un vrai mouvement en large mesure, que ça réponde collectivement à une menace à une de ses parts.

Un mouvement social canadien doit être capable de penser globalement. La majorités des problèmes donc nous sommes confrontés ici au Canada existe partout dans le monde parce que le système économique d'entreprises est global. Comme résultat il devient souvent qu'on se dispute entre nous, nation contre nation, région contre région, groupe ethnique contre groupe ethnique.

Notre seule espérance de prédominer en face de tout ça est de nous joindre à travers les frontières et tout autres lignes divisante à travailler ensemble et se supporter. Nous avons une responsabilité spéciale vers le tiers-monde qui est déjà désespérément pauvre et qui est plongé encore plus dans la misère humaine et de dévastation environnementale, des paiements de dettes massives aux banques occidentales, des modèles économiques irrationnels dicté par des corporations multinationales et les élites locaux qui s'enrichissent. Nous devons au tiers-monde une dette e solidarité, mais au-delà de ceci, nous devons nous rendre compte que les problèmes de la paix mondiale et l'environnement global qui nous concerne ici dans l'ouest ne peuvent être résolus à moins que les issues de pauvretés, libération des femmes, un développement économique durable soient traité avec le tiers-monde.

Une perspective internationale aussi demande de regarder vers les Etats-Unis. Nous devons faire clair que d'opposer la subordination du Canada envers les Etats-Unis ne veux pas dire anti-américanisme. Au contraire, nous devons travailler encore plus fort à ester en contact avec nos alliés actuels et prospectifs aux Etats-Unis (comme chez d'autres pays). Finalement nous pouvons seulement réussir si nous réussissons internationalement bien que nous pouvons aussi faire des progrès chez nous.


Etre radical

Quelquefois ceux qui sont déjà actifs dans le mouvement du changement radical, sont parfois les plus grands obstacles aux développements supplémentaires à ce mouvement parce qu'ils sont convaincus que des personnes ordinaires vont écouter seulement qui se tiennent aux issues étroites, en offrant des solutions modestes, souvent perçue comme une demande d'aide à ceux qui sont au pouvoir.

Dans leurs efforts pour ne pas être « trop radical », ils oublient la définition du mot « radical » veut dire « retourner à nos souches ». Cependant si nous ne sommes pas radical dans le vrai sens du mot, si nous n'allons pas à la racine du problème, nous n'arriverons pas à des solutions qui sont de vraies solutions. La perspective d'essayer de faire des changements radicaux en société peu avoir l'air intimidante mais ça ne fait encore plus de sens de viser des changements qui résoudrent vraiment les problèmes, au lieu de perdre notre temps à travailler pour des réformes qu ne peuvent pas atteindrent ce qu'ils doivent parce qu'ils ne touchent pas à la racine du problème.

Si nous sommes commis d'emmener une société qui est vraiment démocratique et juste, nous devons aller au-delà de faire pression où la politique électoral et autres tentatives pour influencer seulement les forces structurales existantes.

Un mouvement social authentique doit faire la majorité de son travail à la base, confectionner des variétés d'approches tout en gardant ses buts en vue.


L'Idée des Choix

Une des plus importante et difficile tâche d'un mouvement social au Canada est de persuader les canadiens ordinaires qu'il y a des choix possibles. Nous devons promouvoir l'idée qu'il y a des moyens alternatifs de traiter les problèmes journaliers, et que c'est possible et désirable d'avoir un monde fondamentalement différent, où les buts de liberté, justice, sécurité et coopérations sont réalisés.

Nous devons convaincre les canadiens et « possiblement nous-mêmes » qu'une société avec des extrêmes de richesses et de pauvretés chez qui la plupart de nous, devons vendre notre travail, nos vies, aux autres que ce n'est pas la seule possibilité.

Un de nos buts majeurs est d'essayer de percer à la conviction insensible que « rien à faire » à cause du poids du système avec ses virtuels monopoles de gestions, terre, espace publique, média et l'énergie humaine.

Nous devons seulement à regarder les activités de milliers de personnes travaillant en groupe de base à travers le pays, autour du monde, de voir qu'il y a des personnes qui se joignent avec d'autres, d'arrêter ce qu'ils voient comme néfaste et se battent pour ce qu'ils considèrent désirable et juste. Quand ils le font, ce qui passait comme impossible à atteindre devient possible parce que assez de personnes croient que c'est possible et travaillent pour que ça le devienne.

Pendant que nous créons un mouvement pour changer la société, nous changeons nous-mêmes, et en nous changeant, nous faisons le changement social possible.


Publié dans le Connexions Digest #48, fevrier 1989

También disponible en español: ¿Que hacemos ahora? Construir un Movimiento Social en el Resultado del Libre Tratado.
Also available in Polish: ¿A co teraz? Kasa Oszczednosciowa nastepstwem Wolnego Handlu.
Also available in English: What Do We Do Now? Building a Social Movement in the Aftermath of Free Trade.